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Madrid te quiero
03:31
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Les villes se dressent, monuments dortoirs érigés. Lisses et aseptisées à l’image de votre unique pensée. Vos possessions créent nos pollutions. Madrid te quiero, il faut les lumières de la ville pour y voir clair. Les villes se dressent lisses et aseptisées. Vous les penseurs, les fondateurs bâtissez sans une once de passion. Nos corps s’écrasent contre ces monolithes qui font votre urbanisme. Vos monuments sans vie. Fleurissent en lieu et place de nos défuntes campagnes.
Nos rêves se heurtent contre vos pachydermes qui se brûlent les ailes. Madrid te quiero. Un enchevêtrement de béton armé parcoure ce qui n’a jamais été votre propriété. Il ne pleuvra plus sur votre originelle création. Déjà plus de saisons pour vos religieuses divagations. Vous aimez sans passion.
fromurbanism, our society seems to have fun replacing trees and fields by iron and asphalt…
Escape from your cities ! Enjoy the natural world !
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Au bonheur des marchands
02:03
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Au bonheur des marchands d’une sexualité sans intérêt. On nous impose des canons de beauté. On nous submerge de préjugés. Où nos orgasmes se doivent d’être parfait. « La pression médiatique et sociale fait le bonheur des marchands de cul, ils nous imposent à partager leurs fantasmes pour mieux nous enfermer dans leur normalité, pour mieux contrôler le flux de nos pensées, pour que nos orgasmes soient parfaits et notre sexualité calibrée ».Des lieux de débauches pour engraisser les commerçants du péché. Où nos amours sont bafoués,
nos sentiments, nos préférences refoulés. On se cherche des vérités. On désire nos sexualités. Mais on se cache pour ne pas être une traîné.
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you think you’re punk? But getting drunk you’re just a fucking idiot. If hardcore/punk is just fighting in the pit you’d better look at yourself. At least one time. Please look at yourself. At least one time. Can’t you see how lonesome you are. Can’t feel any passion going through your veins. What about friendship and love?
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La grand déglingue
02:21
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notre soif de progrès est à l’imagede géants d’acier maintenant inutiles et abandonnés. Des champs de pétrole comme lieux de promenade. Comprendre que notreamour n’est plus qu’un paysage(monochrome). Notre soif de progrès à l’image de géants d’acier,entre ciel et terre. Il ne reste que la grisaille comme unique terrain de jeu. Un dédale pollué où déambulent les amoureux.
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The age of our existence
02:08
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Hope behind our masks remain the rags of unity. Memories of passion
and thoughts we’d shared. What we’d left of our bodies when all issues drove us to dead end situations
. Walking down the asphalt. The age of machine over our existence. A dehumanizing effect. The basis of our industrial lives can’t count every drops of blood running from the plague of urbanism. Earth replaced by iron and asphalt. Keep loving
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Les monuments doivent tomber. Les lieux de culte se dressent contre nos
Libertés. Les cultures conditionnées, contrôlées font de l’humanité une masse de fidèles armés. Pendez les prêcheurs, les prédicateurs. Ils font de nous une négation de l’amour.
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On nait pas encore mort
02:20
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Noirs sont nos desseins à les lire dans vos regards avec dégoût jetés sur nos cadavres que vous croyez déjà morts. Vos modèles sociaux sont nos contraintes. Une prison pour nos émotions. Des schémas pré-établis qu’on vomit. Entendez au loin les pleurs de nos enfances. Craignez ces larmes prêtes à rompre l’asphalte. Vos peurs coulent dans nos veines, vos pouvoirs s’effritent, inconscient et innocents.
Nous vous survivrons d’une jeunesse éternelle
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8. |
Let's not separate
00:21
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Au lendemain des regards, des sourires volés. Oser se mettre à nu, se dévoiler et partager. Nos sentiments briseront ces chaînes. Oser se mettre à nu, se dévoiler et partager. Ce qui sauvera nos émotions.
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9. |
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Les bureaucrates décident tes peines. Des murs pour réprimer tes sentiments. Où même le bonheur se falsifie sur ordonnance. Et que se moyenne le prix de ta vie dans les centres de soin. Mais nous sommes d’une génération sans lendemain. Qui préfère nourrir ses carences. Etre libre et choisir de partir parce qu’on se tue à se construire une vie. Car nous sommes surement d’une génération sans lendemain. Qui préfère souffrir ses différences, nourrir ses carences. Brûler les feuilles de santé. Enrayer le progrès. Nos mentalités seront sans ancrage. De couloirs en chambre froide ces mouroirs sont une entrave. Alors quitte à choisir certains voudraient mourir.
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10. |
Slow down
01:56
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That’s a question of elimination. More than a date you’ll never have. And less than a feeling you can’t express. Everyday we go into mediocrity. Life has now become the only issue for competition. That’s a game with nothing to win. But so much to lose. And yet there’s a choice. A fuse to light in your doorway. To create and to not participate. That’s how you can slow down the race to death. (This the way we can slow down the race to death). And drown the battleship to save your friends.
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11. |
We stumble side A
15:40
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The path is paved. Summer smells so bad so far. Old cars on the way to sympathy. But we’re crashing down and they’ve built highways for our mistakes. It’s ending now, this ashtray is full down depressed. I won’t reclaim to pave a golden path for every jokes we postpaid shared. My summer starts for september. Just when yours is over. And this is an ocean of debts in which you’re swimming. And this is the rest of friendship in which I’m diving. From high school downtown to the center highlights. We’d stayed in our suburbs cause we thought it was countryside. It’s like a mosquito bite or a pint of mojito. Something you can’t avoid. An addiction dedicated to your joy. When we’re coming back to you in shape. And if we don’t know about it we can consider you now
It’s like an everlasting night of poor sex. Just a stupid departure when we want to sleep in the same house. But you know you’ll do it again. Cause you think it’s a matter of success. When this is just your broken reflection
Des images de peine, mais toujours les mêmes. De résolutions en belles paroles c’est encore la même merde qu’on avale et qu’on s’efforce d’extraire pour tous ces porcs. Nos membres se brisent et couvrent le bruit de nos chaines car on s’emboite, on se protège dans des prisons qu’on pare d’or. On rêve que ce ne sera plus de notre ressort tant il est encore plus facile de se confondre en sourires. Une excuse de plus. Le spectacle des miraculés de l’absentéisme se reflète dans n’importe quel miroir. Et les inactifs sont les vautours de l’ennui. Les faire valoir de l’hypocrisie ambianteA call for my own defeat. And I pour everything i did recognize as values in a sea of mistake. And you don’t know how much i deny this existence
Juste un mauvais jour pour tous ceux qui rêvent de liberté. Les divisions se font plus pressantes à chaque coin de rue. S’élève l’idole d’une consommation qu’on soigne sans prescription. L’égoïsme a eu raison de ta façon de penser.
Et tu exhibes tes normes sans même te rendre compte de tous ceux qu’on écrase pour toi. Sans même te rendre compte qu’il n’est plus question de victoire ou de défaite. Mais qu’on s’est déjà tous fait abusé. Depuis que cette apathie a réglé ton mode de vie c’est dans un sac plastique que tous les soirs on se couche.
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12. |
We stumble side B
08:55
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Still nothing you can restore. Still nothing you can better. Still we’re worn out just by trying. Et tu exhibes tes normes sans même te rendre compte de tous ceux qu’on écrase pour toi
When we’re coming back to you in shape, but still courage vanishes. A fiction you filthy inflict in the name of your ambitions. Still nothing you can restore .
Still nothing you can better . But time passes over our after effect. Still we’re worn out just by trying. On s’est usé jusqu’à la moelle pour une main que de toutes façons tu ne saurais tendre. . On a vomi toute notre volonté, notre amour propre et notre passion pour que tu daignes jeter un seul de tes regards aux pauvres merdes que nous étions.. An ocean of debts in which you’re swimming. The rest of our bodies in which we’re diving. Pride focuses on me as cancer wears us out. On s’est usé pour de vaines tentatives, On s’est épuisé à simplement émerger, À sortir la tête de cette putain de merde que tu as si crânement éparpillé. Et nous ne voulions que des mots, un seul geste qui aurait pu être réconfort ou empathie.
À tenter d’épouser chacun de tes pas tu te vautres. L’égocentrisme est une main tendue vers l’oubli.
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13. |
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Combien de temps encore à se voiler la face? Une guerre des nerfs qu’on tient à bout de bras. On a déjà tout programmé dans ces miroirs qui seraient nos choix. À se sentir faibles on a fait des regrets de nos rêves de liberté. Pourtant c’est à bout de bras qu’on tiendra. Pourtant c’est à bout de bras qu’on vaincra. Qu’on remplit les vides, qu’on donne du sens. Le temps passe. Au rythme de tous ces cœurs qui battent. Au bout du tunnel l’espoir. On respira nos choix. C’est à bout de bras qu’on tient, qu’on vaincra.
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14. |
(Unreleased) Your words
03:35
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Your words are a threat for our feelings. Des lumières tamisées
pour cacher la cruauté de vos actes. Comment s’expriment vos pensées? Pourquoi prendre plaisir à souiller ce que nous sommes? Les amitiés se meurent. les prédateurs se meuvent. Vos paroles telles des vautours au dessus de nos corps. Et pourtant vous demeurez admirées
À baiser la vie et ce qu’il restait d’innocence. Aujourd’hui on enterre nos sentiments
mais demain sera fait de nos differences.
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15. |
I
03:55
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Les reliques non harmoniques, l'absurdité noyée sous les flots inquisiteurs.
l'adieu pénible qu'on ne peut soulager
l'abondance qu'on ne peut nommer
les tentations qui s'imposent en toile de fond
et l'immanquable qui ne se pardonne plus
on tente vainement de remonter les eaux noires de promesses happés par le discours ridicule de ceux qui n'aspirent qu'à briller
dupé par l’étouffante folie
le spectaculaire se substitue au bonheur falsifié
les plaisirs se sacrifient au nom du linceul répressif
et la foule apathique en contemplation devant le suicide de la pensée libre.
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16. |
II
04:10
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De l'anecdotique perception des autres
Tu contemples le syndrome pure
Un Narcisse en excès qui peine à se traîner jusqu'à son reflet
L'addiction au mal être a sondé ton âme jusqu'à l'hystérique pathologie
Tu feins d'embrasser l'ascète
Dès lors que le tyran te préoccupe
Le décalcifié charnier méprisant les moindres volontés
Le maelström mental croit se repaître de l'hypothétique remède
Dès lors apparaissent sur toi les préoccupations tyrannique de l'apparence
Le mal nourri gronde son exutoire
Une clameur gênée que maladroite tu espérais dissimuler
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17. |
III
05:20
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Ils sont ceux qui se tiennent debout effrayés
on rampe parmi cet essaim d'idiots
les adorateurs de la Présence Réelle
la splendeur du désespoir qui dégueule de corps avides de rédemption
mea culpa, mea maxima culpa
l'hypocrite trinité illumine les prestataires de la croyance vicieuse
ivre d'un calice à moitié vide ils couchent avec l'obédience
Vois le servant de messe devenu esclave d'un rêve éveillé
Vois l'adorateur de tout culte répandre son message comme la peste contamine
la tolérance se consume quand ils prient leur idole ridicule
et leur nombre encombre notre amour pour l'hérésie
Vois l'adorateur aveuglé par les interprétations intéressées
Vois le culte enrichi par l'équation qui se veut céleste
nous sommes le mépris
un rôdeur né des scélérats à jamais méprisés
le châtiment incarné pour les adorateurs des croyances carcérales
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18. |
IV
05:28
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Le spectacle répugnant des faux semblants
Et les cendres encore fumantes de la sympathie
De manier l'ironie il ne reste que l'attitude
D'embrasser le cynisme que des campagnes de pub
Tu laisses place au jour avec ce qu'il peut avoir d'impitoyable
Tu mens, trompes et nous dévorent au nom de l'amour pure
Le sentiment véritable est un chef-d'oeuvre jamais reconnu
Les peurs primaires et l'incapacité d'assumer la chiasse verbale
Et l'horreur de l'indécent profit
La haine magnifique, l'expression de la survie
Le cortège funèbre de l'amour
La réjouissance sur nos visages affichée laisse place au jour avec ce qu'il peut avoir d'impitoyable.
Et tout cela au nom de l'amour pure.
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19. |
V
03:58
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Ils célèbrent le couronnement des nouveaux rois
et consomment jusqu'à l'ultime ivresse des nuits à toucher le fond
de la matière pour l'abominable vérité
la foule abrutie croit encore au pouvoir de décision
et le culte embrasse la voie dorée de ceux qui prient les dirigeants
tu as déjà vendu tes idéaux et vomi tes semblables
les murs souillés de sourires bienfaisants
le viol contemplatif du système des grands décideurs
que les aboyeurs du culte se partagent
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20. |
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Amanda woodward cover
"A l’assaut de la vieille militance, crême de verbiage arrogant et prétentieux. Vos théories simili-progressistes faites vérités, cachent mal la peur de vous remettre en question. Si prompt à chier vos dogmes, parlant fort, l’uniforme a dévoilé de parfaits et sordides réactionnaires."
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bökanövsky Toulon, France
We where a band from a small town in south east of France called Toulon. Born in 2005 and played our last show in 2017.
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